Les Antilles françaises, en particulier la Guadeloupe et la Martinique, abritent une populaire musique originale qui a gagné un renom international grâce au succès du zouk dans les années 1980. Le zouk est particulièrement connu en France où il est devenu un important symbole de la Guadeloupe et la Martinique.
Le carnaval est une fête très importante en Guadeloupe, en Martinique. La musique y joue un rôle vital, avec de grandes parades : les vidés’ ou déboulés, un peu à la manière des écoles de samba brésiliennes. Le carnaval perdait de sa popularité dans les Antilles après la Seconde Guerre mondiale, mais a connu un renouveau avec les nouvelles formations musicales dans les années 1980. Dans chaque île, les festivités sont animées par des chants participatifs (call-and-response (en)).
Au début du xxe siècle, les groupes de carnaval défilaient avec des chars, jouant de la musique connue sous le nom de biguine vidé (ou juste vidé). Pour la première fois dans l’histoire du carnaval de la Martinique un groupe déambulera dans les rues de Fort-de-France, le dimanche gras 1975, à l’initiative de l’animateur culturel de la ville. Près de 80 tambouiers, percussionnistes y participeront avec des tambours traditionnels et des percussions en tous genres. À partir de cette année, durant chaque période des jours gras, des groupes “à pied” seront présents avec des tambours de plus en plus fabriqués pour être plus portables, jusqu’à l’utilisation du plastique. Cette forme d’expression dans les rues du carnaval sera systématisée pendant les années 1980 avec la création de Plastic System Band, Tanbou Bokannal, dont les membres principaux étaient dans l’aventure de 1975, grands groupes de plus de 50 membres et musiciens incluant cuivres, percussionnistes et danseurs appelés groupes à pied correspondant chacun à un quartier.



